Les excès climatiques : alliés ou ennemis ?
Si le climat est un partenaire fidèle, il peut être tout aussi redoutable dans ses excès. Gel, grêle, sécheresse ou précipitations abondantes : chaque évènement extrême marque la vigne, parfois de manière irréversible.
Le gel : Redouté par tous les vignerons, il peut anéantir en quelques heures une partie ou la totalité d’une récolte. En 2021, des gelées printanières historiques ont ravagé des vignobles en France, réduisant certains rendements de moitié dans des régions comme la Bourgogne ou la Champagne.
La sécheresse : Si certaines variétés comme le Syrah ou le Mourvèdre peuvent tolérer des étés secs, la limite est vite atteinte. En Australie ou en Californie, les périodes successives de sécheresse ont poussé certains domaines à adapter leurs pratiques, voire à réintroduire des variétés plus résistantes.
Les pluies excessives : Juste avant les vendanges, des précipitations trop importantes diluent les baies et accentuent les risques de maladies comme le botrytis. Cela peut transformer un millésime prometteur en un défi œnologique complexe.