Une singularité vivante et fragile
La culture du monocépage, loin d’être une simple tradition figée, témoigne d’une capacité d’adaptation et d’affirmation. Elle affirme une identité, voire une forme de résistance alsacienne à la tentation de l’uniformisation mondiale du goût. Mais elle invite aussi à la veille, à la remise en question face à l’évolution des attentes, des conditions naturelles, des mutations du secteur.
L’Alsace reste, par son choix singulier, un laboratoire vivant où le cépage dialogue intimement avec le sol, la lumière, la main du vigneron. Une rareté à sauvegarder, à interroger, à goûter le verre à la main—de préférence en pleine vigne, là où le monocépage, pour un instant, devient évidence.
Sources : Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace (CIVA), Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), “Atlas des vins de France” (Bettane & Desseauve), Vitisphere, Météo France, débats du Salon Millésimes Alsace, domaines réputés (Trimbach, Zind Humbrecht, Weinbach).